
Tu cherches un stage et tu as l’impression que tout le monde postule aux mêmes offres ? Tu envoies, tu attends, et personne ne répond… Tu n’es pas seul·e. Le problème, ce n’est pas toi : c’est le chemin. Les jobboards ressemblent à des ronds-points où tout tourne en boucle. On peut y jeter un œil, mais ce n’est pas là que se joue la différence. Chez Meetern, on part d’une idée simple : les stages sont des rencontres. On regarde une personne, sa curiosité, ses essais, sa manière de parler aux autres. Bref, People over paper.
Dans cet article, on va faire simple et efficace. D’abord, on pose ton cadre. Ensuite, on construit un profil qui raconte mieux qu’un CV qui tu es et ce que tu sais déjà faire, même si c’est petit. Puis on active Meetern et son réseau, on envoie des messages personnalisés qui donnent envie d’échanger, on vit l’entretien comme une conversation (tu choisis aussi), et on tient une relance propre. En prime, tu repars avec un plan d’action sur sept jours. Prêt·e ? On y va.
Poser ton cadre avant de chercher
Avant de courir après la recherche de stage, clarifie ce que tu veux apprendre et ce que tu peux apporter à une entreprise ou une organisation. Écris une phrase sur ton objectif et/ou ce que tu veux apprendre (“Je veux comprendre et lancer une campagne locale sur Instagram”, “Je veux mettre en place un tableau de suivi pour un projet data”). Ajoute le rôle visé (marketing, design, dev, RH…), le secteur qui te parle (culture, mobilité, social, tech…), la période et les jours/semaine possibles, la ville (Bruxelles, Liège, Namur, Anvers, Gand…), et les langues dans lesquelles tu es à l’aise (FR/EN/NL/autres).
Ton mini-pitch tient en quatre lignes : qui tu es (formation/études), ce que tu veux apprendre maintenant, ce que tu peux livrer le premier mois, et ta dispo (dates + rythme). Ce texte va nourrir tout le reste : ton profil Meetern, tes messages, ton intro d’entretien. Ça paraît basique, mais c’est ce qui change la qualité de tes échanges.
Profil authentique > CV : ce que regardent vraiment les recruteurs
On garde le CV (une page, propre), mais on arrête de croire qu’il peut tout faire. Les recruteurs veulent sentir un potentiel et visualiser ce que tu peux livrer. Ce qui rassure : quelques preuves concrètes. Un TP expliqué proprement, un benchmark simple, une maquette Figma, une landing page de test, un mini-script, un Google Sheets qui montre comment tu organises l’info. Pas besoin d’un “grand projet”, juste des traces lisibles de ta manière d’apprendre et d’agir.
C’est exactement l’esprit de Meetern : un espace où ton profil raconte mieux que des lignes empilées. Tu y montres tes compétences en devenir, tu relies tes soft skills à des exemples (ex. : “fiable” parce que tu as tenu le calendrier d’un club, “pédagogue” parce que tu as animé des révisions, “curieux·se” parce que tu testais un outil chaque semaine et tu as documenté la méthode). Une vidéo de 30–45 secondes (tournée au calme) peut faire une grosse différence : qui tu es, ce que tu veux apprendre, ce que tu proposes de livrer en 30 jours. C’est court, humain, mémorable.
Ton profil Meetern (plus fort qu’un CV)
Sur Meetern, ton profil n’est pas un PDF déguisé. C’est un portrait vivant qui aide une entreprise à se projeter rapidement.
Rédige une bio comme tu parles : trois à quatre lignes suffisent pour dire ce qui t’anime, ce que tu veux apprendre maintenant, ce qui te met en mouvement. Évite le jargon et les listes décoratives. Fais parler tes soft skills à partir d’histoires : “j’ai orchestré la billetterie d’un gala étudiant → j’ai appris la rigueur et la communication”, “j’ai tenu une rubrique hebdo pour l’asso → j’ai appris la constance et l’édition”. Sélectionne un projet qui te ressemble. Pas besoin qu’il soit parfait : explique le contexte, ce que tu as essayé, ce qui a marché, ce que tu ferais différemment.
Affiche clairement tes disponibilités (dates, jours/semaine, lieux), et ajoute une ou deux recommandations si tu en as(prof, tuteur, responsable d’asso). L’ensemble doit donner la sensation qu’on te connaît un peu déjà. C’est ce lien que tu enverras dans tes messages. Un recruteur gagne du temps, toi aussi.
Aparté LinkedIn. Garde un profil propre (photo nette, titre clair, 2–3 médias). Partage, de temps en temps, ce que tu apprends. LinkedIn reste utile, mais c’est Meetern qui devient ta base et ton “lien de confiance”.
Activer Meetern et augmenter ton réseau
Ton profil existe, il faut maintenant le mettre en mouvement. Commence par cartographier vingt organisations qui résonnent avec ton projet : des PME, des agences, des associations, des startups à Bruxelles si tu y es, sinon près de chez toi. Sur Meetern, repère les équipes actives, celles qui regardent des profils proches du tien, celles dont l’activité ou la rubrique éditoriale te parle.
L’objectif n’est pas de “postuler partout”, mais d’entrer en conversation. Tu t’adresses à des personnes : une responsable com, un chef de projet, un designer, une RH. Tu leur écris un message personnalisé qui commence par eux(un détail vrai que tu as remarqué), puis tu proposes deux créneaux pour discuter vingt minutes et voir si ça matche.
En parallèle, active ton réseau personnel : un·e ancien·ne de l’école, un intervenant, quelqu’un croisé en événement. Ne demande pas directement “un stage”, prends d’abord le temps d’échanger et de poser des questions sur l’autre. Ce sont ces micro-conversations qui créent des ouvertures. Cinq vrais échanges valent mieux que cinquante candidatures à l’aveugle.
Candidater intelligemment
Dès qu’une organisation t’intéresse, pose une candidature ciblée. S’il existe un formulaire, remplis-le proprement. Et envoie quand même ton message personnalisé à la personne la plus pertinente, avec ton lien Meetern. Si aucune annonce n’existe, n’hésite pas à faire une candidature spontanée, cela montre un réel intérêt pour la boîte.
Un bon message tient en 6 à 10 lignes. Il dit où tu en es dans tes études, ce que tu veux apprendre, ce que tu peux livrer vite, et il propose une vraie prochaine étape (Ex : “Je peux vous montrer comment je m’y prendrais”. “Je peux vous envoyer un brouillon mercredi”.). Tu n’écris pas une lettre de motivation ; tu écris à une personne pour l’aider à décider si une conversation vaut le coup.
L’entretien : pas un examen, une rencontre à deux sens
Le jour où tu décroches un échange, rappelle-toi que tu choisis aussi. L’entretien n’est pas un quiz ; c’est un alignement. Prépare trois petites histoires en mode STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat) : comment tu as déterminé un contenu pour un mini-projet, comment tu as géré ton temps pendant une période chargée, quand tu as montré ta motivation au-delà des consignes. Ce qui compte n’est pas “briller”, c’est montrer ta manière d’apprendre.
Pose des questions qui t’aident à te projeter : qui sera ton tuteur ? quels livrables on attend dans le premier mois ? comment se fait le feedback, quels outils on utilise, à quels jours/semaine la présence sur site compte Termine par un plan 30 jours simple : semaine 1 comprendre & préparer, semaine 2 premier livrable, semaine 3 itérer & tester, semaine 4 débriefer & planifier la suite. Si tu sens qu’on t’imagine “au four et au moulin” sans cadre, écoute ce signal.
(Si tu veux en savoir plus sur la préparation de ton entretien, on a écrit un article dédié.)
Suivi et relance : l’élégance qui fait la différence
Après l’envoi d’un message, note la date et planifie une relance J+7. Relancer n’est pas harceler ; c’est faciliter la décision. Une relance élégante dit : “je n’ai pas oublié, et je vous apporte déjà quelque chose”. Par exemple, un mini-aperçu : trois idées d’optimisation, un brouillon de calendrier, un tableau de base pour un suivi. Dix lignes, pas plus.
Après un entretien, écris un mot le lendemain. Résume ce que tu as compris des priorités, dis ce que tu ferais en premier, propose une prochaine étape concrète (un test de 48 h, une maquette, une requête). Ta fiabilité et ta capacité à tenir parole sont déjà visibles avant même la signature.
Spécificités belges (et un zoom sur Bruxelles)
À Bruxelles, les langues comptent. La plupart du temps, le français et l’anglais suffisent, mais le néerlandais ouvre beaucoup de portes (secteur public, retail, grands groupes). La ville regorge d’ONG, d’associations, d’institutions, d’agences et de startups. Les événements y sont fréquents : une heure dans un meetup peut valoir dix candidatures. Hors Bruxelles, Liège et Namur offrent des terrains très concrets (industrie, services, secteur public, ASBL), tandis qu’Anvers et Gand bougent sur la logistique, le design et la tech. Partout, clarifie tôt tes jours/semaine sur site et ton rythme : les petites équipes apprécient la franchise.
Alternance ou stage “classique” ?
La formation alternance t’offre la profondeur : tu restes plus longtemps, tu montes en autonomie, tu construis un projet sur la durée. Le stage plus court mise sur la vitesse : tu comprends vite, tu livres vite, tu apprends vite. Les deux sont valorisables. Dans tes messages, insiste soit sur la durée et la progression (alternance), soit sur la capacité à produire un premier résultat en 30 jours (stage). L’important, c’est d’être clair·e et de donner envie d’avancer.
Plan d’action sur 7 jours
Jour 1 : Tu écris ton pitch de quatre lignes. Tu ouvres Meetern, tu poses ta bio sans jargon, tu sélectionnes trois compétences crédibles, tu ajoutes un ou deux projets même imparfaits, et, si tu t’en sens, tu tournes ta vidéo de 30 secondes. Tu respires : ce n’est pas figé, tu amélioreras en avançant.
Jour 2 : Tu listes vingt organisations qui résonnent avec ton objectif. Tu regardes ce qu’elles publient, tu apprends une chose vraie sur chacune. Tu en choisis cinq pour commencer : celles où tu sens que tu pourrais apporter quelque chose tout de suite.
Jour 3 : Tu écris cinq messages personnalisés. Chacun commence par eux (un détail précis), propose deux livrables simples pour le premier mois, donne deux créneaux pour parler. Tu joins ton profil Meetern. Ton but n’est pas d’obtenir un “oui” instantané : c’est d’ouvrir une conversation.
Jour 4 : Tu fais un petit projet public lié à ce que tu vises (une mini-analyse, un brouillon de visuel, une feuille de suivi). Tu l’ajoutes à ton profil. Tu notes ce que tu as appris en le faisant.
Jour 5 : Tu envoies cinq nouveaux messages. Tu écris aussi à un ancien ou à un intervenant pour demander un conseil précis, pas “avez-vous des offres ?”.
Jour 6 : Tu reçois une première réponse. Tu proposes deux créneaux. Tu relances deux personnes avec un mini-apport (trois idées, un tableau, un exemple). Tu ajustes ton profil : une phrase plus claire, une preuve mieux expliquée.
Jour 7 : Tu t’entraînes pour l’entretien : une histoire STAR sur le contenu, une sur l’organisation du temps, une sur la motivation. Tu écris à la main trois questions que tu poseras à coup sûr. Tu fermes l’ordi en ayant avancé vraiment.
Les erreurs fréquentes (et comment les contourner)
Tu penses ne pas avoir assez d’expériences ? Ce que tu as déjà suffit pour commencer. Transforme un cours, un TP, un bénévolat, un projet perso même privé en preuve : ce que tu as tenté, ce que ça a donné, ce que tu as appris. Tu n’as pas besoin d’envoyer cinquante candidatures ; dix très bonnes valent mieux. Tu n’écris pas de lettre de motivation : tu envoies un message à une personne, avec une proposition concrète et des créneaux. Tu ne cherches pas la perfection ; tu cherches la clarté et la fiabilité.
Deux exemples de messages (à adapter, pas à copier)
Agence à Bruxelles
Bonjour [Prénom],
Étudiant·e en [domaine], je cherche un stage de [x semaines] à Bruxelles dès [mois]. J’ai aimé votre série “avant/après” pour [client] : utile, claire, humaine.
En 30 jours, je peux mettre à jour un calendrier de contenus et installer un tableau de suivi simple pour mesurer ce qui marche.
Si ça vous parle, je peux vous montrer comment je m’y prendrais. Dispo [créneau 1] ou [créneau 2].
N’hésite pas à consulter mon profil Meetern (bio, projets, vidéo).
Belle journée,
Association culturelle en Wallonie
Bonjour [Prénom],
Je prépare un mémoire sur [thème] et je cherche un stage pour apprendre à mobiliser une communauté locale. Votre rubrique “coulisses” m’a donné envie de vous écrire.
Je pourrais documenter une répétition/atelier par semaine pour nourrir vos réseaux et lancer une mini-newsletter “coulisses”.
Partant·e pour en parler 20 minutes ? [créneau 1] ou [créneau 2].
N’hésite pas à consulter mon profil Meetern (bio, projets, vidéo).
Merci !
FAQ express
Faut-il encore une “lettre de motivation” ?
Non. Écris un message court, adressé à une personne, avec une proposition concrète et ton lien Meetern. S’ils veulent un PDF, colle ton message dedans : ce sera la version la plus lisible de ta “motivation”.
Combien de messages par semaine ?
Dix à quinze bien ciblés. L’objectif n’est pas de remplir un quota, c’est d’ouvrir des conversations.
Et si je n’ai “aucun réseau” ?
Ton réseau commence dès que tu écris avec respect à une personne. Demande un conseil précis, dis merci, donne des nouvelles. C’est comme ça que ça grandit.
LinkedIn, j’en fais quoi ?
Garde-le propre et vivant à bas bruit. Mais ton lien prioritaire reste ton profil Meetern : c’est là qu’on comprend le mieux qui tu es.
Ce que Meetern t’apporte concrètement
Meetern met la personne au centre. Ton profil (bio, projets, compétences, vidéo, recommandations) donne plus d’indices utiles qu’un CV. Les entreprises voient ta façon d’apprendre, de t’exprimer, d’organiser ton travail. Elles peuvent t’écrire directement, réagir à ce que tu proposes, te demander une prochaine étape concrète. Tu gagnes du temps ; elles aussi. Et, surtout, tu commences ta relation sur la bonne base : humaine.
Conclusion : Tu n’as pas besoin d’être parfait·e, juste vrai·e et clair·e
Trouver un stage en Belgique (à Bruxelles ou ailleurs) n’est pas un concours de mots-clés. C’est une méthode : poser ton cadre, créer un profil Meetern qui respire, écrire des messages qui parlent d’eux et proposent une valeur simple, vivre l’entretien comme une rencontre, relancer avec élégance. Commence aujourd’hui : mets à jour ton profil, choisis une personne de ta liste, envoie ton premier message. Tu viens d’entrer dans le bon cercle : celui des conversations qui mènent à de vrais stages. People over paper.